Quand les rus forment une cascade impétueuse

Ouais, impétueuse, parce que cet adjectif est trop classe et que je n’arrive jamais à le caser dans mes bouquins (bon, il est un peu ringard aussi, j’avoue !)…

Mais revenons à notre cascade. Non, je ne suis pas partie pour vous faire un cours de sciences et vie de la Terre (quoi que, ne me cherchez pas trop non plus !), je vais plutôt vous parler marketing des ebooks.

STOOOOP !! Inutile de vous sauver, lâchez cette souris sans geste brusque, oui, je sais, parler de comment vendre un livre dans un pays qui fantasme sur l’écriture, est tabou. Pourtant, pourquoi croyez-vous que vous ayez tous les Goncourt dans votre bibliothèque ? Parce que les éditeurs n’ont pas ce genre de tabou et savent comment vous faire acheter leurs bouquins même quand ils sont nuls… Ah, non, ça ne se dit pas ça, encore un truc tabou, je barre !

OLYMPUS DIGITAL CAMERACes derniers jours se succèdent des billets sur la réussite ou les échecs des ventes dans l’auto-édition et du marketing lié à cela. Je suis ces billets car, débutante dans le domaine (ouais, bon, pas tout à fait, mais en numérique, si !), je me pose encore plein de questions sur comment promouvoir mes livres. Qu’est-ce qui vous fait cliquer, vous lecteurs, sur une couverture plus que sur une autre ? Qu’est-ce qui vous fait finaliser un achat de livre ? Le prix entre-t-il en compte ? Quelle est la place du résumé de la quatrième de couverture ? (Si vous voulez fournir des réponses à ces questions qui me turlupinent, n’hésitez pas dans les comm de ce billet !) 😉 Mais surtout : quelles actions puis-je mettre en place pour faire découvrir mes livres aux millions de personnes qui ne savent même pas qu’ils existent (ah, les sagouins !) 😉

Tout a commencé avec Thibault Delavaud qui livre un billet-mémoire sur son activité numérique des derniers mois et déplore que s’il baisse les bras du côté marketing, les ventes baissent aussi. Il indique aussi que la concurrence est plus féroce mais, comme beaucoup d’entre nous, il ne la craint pas : il y a bien assez de lecteurs et de livres différents autoédités pour que chacun trouve sa place !

D’ailleurs, comme il ne faut laisser passer aucune occasion, je vous rappelle que Le journal de L. cartonne sur Amazon (oh ça va, j’exagère à peine !) et que vous pouvez vous le procurer en cliquant sur l’image suivante pour le prix dérisoire de 0,99€ !

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Puis, ce fut au tour de Guy Morant d’ajouter sa pierre en nous parlant de ses stratégies marketing actuelles. La liste d’abonnés est mise en avant avec un subtil scrolldown (Guy, si vous me lisez, j’en souris encore… Vous allez voir que je vais finir par cliquer, comme quoi ça marche cette fenêtre !) qui n’apparaît que tous les trois mois. La liste d’abonnés, un appui indispensable pour les auteurs qui leur permet de tisser des liens privilégiés avec vous, lecteurs, dans un donnant-donnant où tout le monde y gagne.

Donc, j’en profite bien sûr : si vous voulez vous faire chouchoutez par votre écriveronne, abonnez-vous au programme “Faites-vous chouchouter” et recevez des infos, des actus, des promos en exclusivité et une nouvelle inédite ! (Et en même temps, passez sur le site de Guy pour faire pareil, vous allez voir, ils sont chouettes ses articles !).

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Participez au programme « Faites-vous chouchouter » pour découvrir des informations et des avantages exclusifs. (Là, juste en haut à droite) 🙂

Et enfin, ce fut le tour de Chris Simon de nous parler de ses stratégies marketing en mettant en avant une foire aux cadeaux spéciale auto-édition qui devrait bientôt avoir lieu : encore une stratégie innovante qui a pour but très clair d’unir les auto-édités pour montrer aux lecteurs encore sceptiques que, nous aussi, nous pouvons rivaliser avec les grandes maisons d’édition.

Certes, tout reste à inventer : nous n’avons pas les moyens de mettre de la pub pour nos livres dans les journaux ou les magazines, mais nous sommes très présents dans votre quotidien sur les réseaux sociaux. Parmi les auteurs édités et connus, il y en a peu qui prennent vraiment le temps de discuter avec vous, sans l’intermédiaire d’un Community Manager. C’est peut-être aussi cela la force des auto-édités : supprimer les intermédiaires en vous et nous, être au plus près des avis de ses lecteurs, avoir une gloire discrète ? Bref, être accessibles.

Voilà pourquoi mon billet ne s’appellera pas “ricochet” comme celui de Chris Simon, mais “Ou quand les rus forment une cascade impétueuse”. Les rus, c’est nous, la cascade notre avenir… peut-être ?

cascades

PS : Alors ? Vous voyez bien que c’est pas vilain-pas-beau le marketing des bouquins, hein ?

Pas encore de commentaires

  1. Bonjour Karine,
    Le ruisseau WordPress m’ayant conduit à votre article, j’en profite pour y butiner un peu. Merci pour les compliments, ça fait toujours plaisir.
    Ce qui me frappe, en ce moment, c’est que les auteurs auto-édités s’entraident, collaborent, élaborent ensemble leur marketing, parfois avec des bouts de ficelle et des réglages cachés de Facebook, parfois avec des beaux projets collectifs comme la foire. Au fond, le cliché de l’auteur(e) solitaire, ours(e) mal léché(e) dans sa tour d’ivoire (attention, abus d’images) a définitivement vécu. C’est collectivement que nous prenons en main notre travail, nos projets et la façon dont nous essayons de toucher nos lecteurs.
    Pour reprendre l’image fluviale, nous sommes tous des petits rus, et nous formons ensemble le ras-de-marée de l’auto-édition.

  2. J’aime beaucoup votre abus d’images qui correspond, selon moi, parfaitement à l’inconscient populaire ! Non, je ne bois pas de whisky ni ne me drogue pour écrire, et encore non, je ne vis pas dans un chalet perdu au fond des bois ! LOL
    Et quand bien même les auteurs seraient-ils isolés du monde extérieur qu’internet leur permettrait tout de même de se regrouper… pour former le raz-de-marée (allons-y carrément, vous avez raison !) de l’auto-édition ! 😉

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