Il y a quelques mois, des amis m’ont contactée car ils cherchaient des auteurs pour mettre en place un tout nouveau salon du livre sur la Ville de Courtry. Sachant que j’aurai alors à promouvoir l’espiègle Fée Cassatette, j’avais accepté, comme je le fais souvent lorsqu’il s’agit de nouveaux salons. Pourtant, je sais d’expérience que ce ne sont pas ceux-là qui me permettent de faire le plus connaître mes livres, mais, que voulez-vous, j’aime essuyer les plâtres ! ?
Samedi, me voici donc partie avec l’un de mes fils pour le Salon du Livre de Courtry. Une bonne indication pour savoir si un premier salon va bien se passer ou pas est la facilité de le trouver. L’affichage en ville et le fléchage sont des éléments-clefs qui peuvent inciter un passant (qui passait !) à faire un détour imprévu vers le salon du livre. Or là, pas de souci : banderoles, affichage sur les panneaux de pubs, il faudrait être de mauvaise volonté pour le louper ! (Ou alors décider que son GPS n’est pas performant et n’en faire Cassatette, mais je ne m’étendrai pas sur ce sujet…). ?
Après un petit saut chez mes amis chez qui je retrouve Philippe Wolff, Betty Séré de Rivières et du jus de fruit, nous voilà à l’entrée de la salle. C’est grand et très bien aménagé. Les couleurs déterminent les espaces jeunesse ou adulte et, bien évidemment, avec la Fée Cassatette, je déballe mes petites affaires du côté jeunesse, tout en posant en bout de table Le Tueur Sans Nom… J’espère ne pas avoir traumatisé d’enfants durant cette journée, ni de parents non plus, d’ailleurs ! ?
C’est tout le problème quand on porte plusieurs étiquettes : il est difficile de trouver sa place dans ce genre de manifestation. La seule solution qui me vienne en tête, serait de m’aménager une estrade avec des néons lumineux “Auteur d’exception” qui pourrait enfin qualifier mon travail à sa juste valeur… ?
Petit inconvénient au fait que la salle soit grande, il y a donc pas mal de concurrents à abattre de collègues à découvrir. Et en premier, mes deux amis qui, avec le titre “Elémi” sur la protection de l’environnement et “Princesse Cépagrave” sur l’acceptation de la différence vont faire un carton, je le sens ! Je les aide autant que possible en renvoyant vers eux des personnes qui s’arrêtent sur mon stand (ben oui, en fait les auteurs indés et les petits éditeurs s’entraident volontiers dans ces salons, vous imaginiez quoi ? ? ). Mais ce qui est sûr, c’est que plus il y a d’auteurs, moins il y a de ventes, c’est assez mathématiques !
Et comme un premier salon attire moins de lecteurs qu’un salon installé depuis des années, le fait qu’il y a pas mal d’auteurs amoindrit encore les ventes.
Mais il ne faut pas oublier que l’on n’est pas dans un salon que pour vendre ses livres, et ben non ! On est là aussi pour :
- Rigoler avec les copains auteurs qu’on n’a pas vu depuis longtemps
- Papoter avec les lecteurs
- Retrouver nos fans
- Découvrir nous aussi les auteurs qu’on ne connaît pas
- Rigoler avec les copains auteurs que… ah, je l’ai déjà dit ?
- Se créer un réseau de professionnels avec qui on partage les mêmes idées
- Faire de belles rencontres
- Rigoler avec les copains… heu… ok…
Et les rencontres, c’est ce qu’il y a de plus chouette !
Il y a cette auteure, Séverine SILBERT, avec sa série “Ténégria” (Young Adult) qui me fait de l’œil (la série, pas l’auteure, m’enfin !). Et le peu que j’ai le temps d’apprendre de son parcours (à l’auteure, pas à la série, vous suivez ou bien ?!) me fait beaucoup penser au mien. Il ne me reste plus qu’à découvrir ses livres.
Ou bien encore cet autre auteur publié chez Rebelle, Roger Pascault, dont le bouquin “La disparue du Gévaudan” me donne vraiment envie de me plonger dans cette enquête.
Ou encore l’illustratrice Auréline B dont les dessins et les petites créations me plaisent beaucoup aussi…
Et aussi Mélanie Baranger qui a édité un livre sur des histoires d’adoption de chiens au profit d’une association “Amours de chiens – histoire des chiens de Roumanie”. Eh oui, cela sert aussi à cela l’auto édition !
Ah, et sans oublier le passage de Monsieur le Député Rodrigue Kokouendo qui a eu la gentillesse de passer un moment avec moi sur mon stand et de repartir avec mon recueil de nouvelles “La Vieille Dame, le Rien et les autres…”. Reste à espérer qu’il ne se fasse pas prendre en train de les lire à l’Assemblée car, visiblement, il lui a été difficile d’attendre la sortie du Salon du Livre pour les commencer…
Et puis, il y a vous, qui lisez ces lignes et qui êtes peut-être passés… Monsieur Tung, Nathalie, Taïssa et bien d’autres… J’espère que vous avez eu le temps d’ouvrir mes livres depuis samedi et que vous y avez trouvé ce petit quelque chose qu’on y cherche tous : un moment de détente, d’évasion, loin de notre quotidien. Si j’ai réussi cela, alors j’ai réussi mon premier salon du livre de Courtry !