Mes influences du moment : le mois d’avril

J’ai décidé d’arrêter de vous faire un billet à chaque fois que je lis un livre.

Primo parce que je n’arrive pas à tenir le rythme.

Deuxio parce que cela n’est pas si intéressant que ça.

Pourtant, je me lance dans ce billet qui sera une sorte de billet mémoire de ce que je bouquine, mais aussi des films que je vois. Cela me permettra de garder une trace de tout cela pour moi et de partager avec vous ces petits bonheurs-là. N’hésitez pas à me laisser vos propres avis si nous avons les mêmes influences en ce moment.

JAMES TOLLUM : La prophétie des éléments

Ouais, je sais, mon avis est tronqué, mais ce qui est bien c’est que c’est mon avis et il n’engage que moi ! J’ai rencontré James sur l’une de mes dédicaces (si je me souviens bien !). On a pas mal papoté, puis on s’est revu sur l’une de ses dédicaces. Je lui ai pris son tome 1 “Gardiens”.

Pffffiouuu, la bonne grosse claque. OK, c’est son premier livre, mais James a une façon de vous faire aimer ou détester ses personnages que j’adore. Sous couvert d’une quête qui semble classique dans le domaine de la fantasy, il nous embarque à la suite d’un petit groupe de personnes qui doivent cohabiter malgré leurs dissensions pour sauver leur peau. Quant aux méchants, rhaaaaa, c’est de foutues brutes ! Là, on n’est pas dans le truc mignon pour ados qui aiment les chevaliers d’émeraude.

Et ça ne s’arrange pas dans le tome 2 où, tout en apprenant plus de choses sur le héros, de nouveaux liens étonnants se tissent avec ces personnages qu’on adore désormais (ouais, mais l’autre bornée de religieuse !). L’histoire avance bien, il n’y a pas de longueurs, et les personnages évoluent ce que j’apprécie toujours énormément dans les livres.

J’attends le tome 3 pour la fin de l’année avec impatience ! (Plus vite James !)

CHARLOTTE DE VILMORIN : Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée,

elle me croit trapéziste dans un cirque.

J’ai rencontré Charlotte à la télé. Merci France 2 qui invite parfois des auteurs à la fin de son journal. La jeune femme fait totalement disparaître son fauteuil roulant derrière un sourire lumineux et un humour que l’on sent poindre facilement. Quand j’ai découvert le titre de son livre, j’ai eu la confirmation de ce que je pressentais : il allait me plaire !

Certes, c’est un témoignage sur le handicap, mais cela n’a rien de lénifiant. À aucun moment je ne l’ai prise en pitié, tout en me disant souvent “ah oui, tiens, merde, c’est vrai ça, je n’y avais pas pensé”. Beaucoup d’anecdotes m’ont fait rire. Son parcours m’a fascinée. Et le sentiment le plus fort du livre est plutôt une révolte envers un système comme toujours très inégalitaire qui limite l’être humain au lieu de le porter plus haut.

Un très beau livre qui se lit comme un roman.

JESSICA LUMBROSO : Le temps d’un hiver

Ouh là, sortez vos mouchoirs les filles ! J’ai rencontré Jessica lors d’une dédicace (sa toute première, ouais, je pourrai dire à mes petits-enfants “J’y étais”) et cette jeune femme est tellement spontanée et adorable que je lui ai acheté sa romance. Elle m’avait prévenue : mieux valait prendre un paquet de mouchoirs pour lire ce bouquin. OK.

C’est vrai. L’histoire est superbe, poignante, touchante, une histoire très simple finalement, une histoire presque banale, mais superbement racontée. Alors, oui, je vais le dire : pour moi il y a une centaine de pages de trop et j’ai lu le dernier quart du livre un peu en diagonale. Mais je sais que c’est un choix assumé de Jessica qui voulait donner du temps à cette belle histoire d’amour. Tout comme je sais que je suis une lectrice impatiente et une auteure qui aime aller à l’essentiel (j’ai dû me faire violence sur Le journal de L. pour démarrer aussi doucement, croyez-moi !).

Bref, un très beau livre qui annonce d’autres histoires et une jeune plume à suivre !

CHARLIE BREGMAN : L’auto-édition, pourquoi, comment et pour qui ?

Ben ouais, c’est un bouquin comme un autre ! C’est pas parce que ce n’est pas un roman qu’il ne se lit pas facilement. Et en plus, il est rempli de supers infos. Alors, pour tous les lecteurs curieux du monde des auteurs auto-édités, et pour ces derniers qui auraient manqué la sortie de cette petite perle, voici un livre sur l’auto-édition écrit par un auto-édité.

Qu’y trouve-t-on ? Le résultat d’une énorme enquête qu’a menée Charlie Bregman auprès d’une centaine (si je ne dis pas de bêtises !) d’auto-édités. Il y annonce des chiffres, des statistiques, bref des faits pour évaluer la santé de l’auto-édition en France. Combien sommes-nous ? Pourquoi avons-nous choisi (ou pas !) ce mode de publication ? Combien est-ce que cela nous rapporte ? Quelles sont nos perspectives ? Voici quelques-unes des questions auxquelles ce livre répond.

Une mine d’or pour les auto-édités qui, comme moi, y puiseront des informations mais aussi le courage de continuer la route, de poursuivre cette course de fond qu’est l’auto-édition. Merci Charlie Bregman pour ce beau cadeau.

EN ÉQUILIBRE

Bon, oui, je sais, dès qu’on me montre un cheval je pars au galop… Mais là, tout de même, je ne pouvais pas passer à côté de ce film, non ? Librement inspirée de la véritable histoire de Bernard Sasché, le film nous plonge dans un drame du quotidien qui tient en peu de mots : comment se reconstruire une fois qu’on est en fauteuil roulant ? Au-delà de cette bataille et de l’histoire d’amour qui va avec, c’est une belle leçon sur la question qui se pose à nous tôt ou tard : qu’est-ce que l’on veut vraiment faire de cette unique petite vie que la nature nous a offerte ? Belle leçon de courage, de persévérance, avec de superbes équidés en plus… J’ai évidemment adoré !

J’attends vos commentaires sur mes influences du moment, et peut-être des suggestions pour celles à venir ?