Oui, oui, je sais : le titre est un brin “putaclic”. OK. Désolée. D’un autre côté, vous êtes en train de lire, non ? 😉
Plus sérieusement, je voulais vous parler d’un thème qui risque d’intéresser à la fois tous les auteurs indépendants mais aussi tous les lecteurs : les réseaux sociaux.
Ne nous voilons pas la face, les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans notre vie. On peut en penser ce que l’on veut, les trouver envahissants, intrusifs, trop présents au quotidien, il n’empêche que nous sommes très nombreux à scroller notre écran de smartphone plusieurs fois par jour pour lire les publications Instagram ou Facebook, découvrir les dernières bêtises de TikTok ou les vidéos des chaînes YouTube que l’on suit. Tout comme il est difficile de s’en passer, il est aussi compliqué de se limiter à un seul d’entre eux car chacun apporte des particularités que les autres n’ont pas. L’image est mise en avant sur Instagram, le son (si, avant l’image !) sur YouTube, et Facebook regroupe un peu tous les partages possibles depuis les autres plateformes en laissant une belle place aux commentaires de chacun.
S’il est parfois compliqué de s’y retrouver en tant qu’utilisateur, c’est un vrai casse-tête aussi pour les créateurs de contenus. Sur quels réseaux être ? Quels contenus sommes-nous capables de produire ? Quelles plateformes sont les mieux adaptées pour diffuser ce contenu ? Peut-on gérer des publications régulières sur autant de réseaux ? Et d’abord, qu’est-ce qui rentre dans le terme de réseau social ?
Avant d’être auteure à temps plein, j’utilisais déjà beaucoup les réseaux sociaux. Facebook a été le premier de la liste puisque j’ai ouvert ma page pro en 2010. Je l’ai très mal utilisée, car soyons honnêtes : je ne trouvais pas le temps de tout faire et surtout pas de me documenter sur le sujet. J’y postais quelques infos sur mes dédicaces et j’y relayais les articles de ce blog. C’est tout. Et c’était déjà bien pour partager ce qui n’était à l’époque pour moi qu’un hobby.
Puis, je me suis intéressée à Instagram, et à YouTube. J’ai découvert que si j’étais vraiment nulle en photo (quel scoop !), j’aimais parler devant une caméra. J’ai privilégié un temps les vidéos aux articles sur ce blog, et cela non plus n’était pas l’idée du siècle.
Puis, j’ai ouvert mon Pinterest et adoré regrouper plein d’épingles dans des tableaux privés alors que je ne partageais que quelques photos de couvertures sur mes tableaux publics. Pas très pertinent non plus, professionnellement parlant…
Enfin, j’ai lancé ma newsletter du bonheur au moment des lives durant le confinement, car oui, une newsletter est aussi un réseau social.
Le confinement a eu cela de bon qu’il m’a permis de me poser la question de ce que je voulais vraiment dans la vie. Il m’a aussi permis, pour la première fois, de prendre le temps de me former. Et j’ai découvert (sans trop de surprise), que mon fonctionnement sur les réseaux était nul à chier. Si si. N’ayons pas peur des mots. 😀
Pourquoi ?
Parce que j’étais persuadée que si je publiais trop sur les réseaux, j’allais vous saouler. Voici ce que l’on appelle une jolie croyance limitante. Pourquoi en étais-je persuadée ? Parce que les contenus que je publiais se ressemblaient tous beaucoup et que je ne les adaptais pas assez aux plateformes. Et ça, ça s’apprend ! Et croyez-moi, ce n’était pas gagné. J’ai passé des semaines (des mois ?) à lire, écouter des podcasts, suivre des formations pour essayer de comprendre comment tout cela fonctionnait et surtout comment je pouvais me servir des réseaux sociaux pour apporter du contenu intéressant. Car c’est bien là mon leitmotiv : la valeur ajoutée. J’ai compris que mon audience sur chaque réseau n’était pas la même, n’attendait pas les mêmes choses de moi, ne s’intéressait pas aux mêmes informations. Alors, j’ai commencé à monter un plan de bataille dans ma tête (et dans mon bujo aussi ! 😎 )
Ce n’était pas gagné ! Quand j’ai commencé à dire à ma Dream Team que j’allais publier tous les jours sur Facebook et Instagram, une fois par semaine sur mon blog, tous les quinze jours ma newsletter en plus des lives et de mes écrits, leur réaction ne s’est pas faite attendre : c’était trop. Je n’allais pas réussir à tenir le rythme et j’allais saouler mes lecteurs.
Pour une fois, je n’ai pas écouté mon équipe. J’ai foncé, quitte à me prendre un mur. Et j’ai réparti mes contenus sur mes différents réseaux. J’ai tellement envie de partager tout ce que je vis avec vous que je savais que j’allais avoir beaucoup de choses à raconter. Cependant, il était indispensable pour moi d’organiser mon contenu pour que vous puissiez vous y retrouver et choisir les réseaux qui vous intéressaient le plus.
Ce n’est pas vraiment ce qui est préconisé dans les formations que j’ai suivies qui recommandent aux créateurs de contenus débutants de se limiter à un seul réseau social. Mais j’estime qu’au bout de 12 ans je ne suis plus débutante et puis, je dois bien le reconnaître, je n’ai pas envie de me conformer à une stratégie que tout le monde applique. Je veux être moi, unique et originale (dans le sens premier du terme, n’y voyez aucune cheville qui gonfle) et construire ma propre façon de partager mon contenu sur mes réseaux.
Je ne dis pas que c’est gagné. Je ne dis pas que je ne vais pas me prendre un mur dans les mois à venir. Mais ce qui est sûr, c’est que je lis vos réactions sur chacun de mes réseaux et qu’elles sont bien plus nombreuses et surtout bien plus intéressantes qu’avant. Preuve que je touche la bonne audience au bon endroit. Il me reste à travailler la question du moment, mais pour cela j’ai encore des difficultés. Cela viendra après !
Alors, au final, ça donne quoi mon organisation ?
Et bien, une fois que j’ai mis à plat l’ensemble des contenus que je souhaitais vous proposer, je les ai triés en me demandant tout simplement sur quel support ils seraient le plus mis en valeur. Il est évident que tout ce qui est plutôt visuel sera sur Instagram, que les longues explications passeront plutôt sur mon blog ou YouTube, que les formations seront en vidéos etc… Et j’ai aussi appris comment utiliser efficacement les stories.
Voici ce que donne mon organisation. Je vous la livre à titre d’exemple, sachant que chaque créateur doit trouver la sienne en fonction de son public et de sa présence sur les réseaux concernés.
– Facebook reste mon réseau d’expression principal. Cela fait des années que je l’utilise, je le maîtrise plutôt bien (même avec leur affreux nouveau template !) et c’est un lieu où je me sens à l’aise avec ma communauté. J’y partage mes articles de blog, mes lives, mes vidéos YouTube, les infos de parutions de mes livres, les infos Tipeee, des concours… Bref, c’est vraiment le réseau le plus vivant pour moi, celui qui va aussi faire le lien entre les autres. Je dirais que si vous souhaitez me suivre sur un seul réseau, c’est celui-là ! 😉
– Instagram m’a obligée à revoir mes posts et surtout à imaginer un joli feed (cette grille d’images que vous voyez sur mon compte et que je vous mets ici). Je ne suis pas capable de faire de belles photos, mais je m’applique sur l’esthétisme des posts. J’y partage des extraits de livres à paraître, des infos sur mon métier d’auteur dans la série “Work at home”, et des commentaires d’heureux lecteurs.
– Ce blog est avant tout dédié à mes expériences d’auteure. J’aurais presque envie de dire qu’il est mon journal intime. Cependant, il est le fruit de mes réflexions professionnelles pour vous permettre de progresser sur le chemin de la création littéraire, et non du journaling. C’est aussi pour le moment une vitrine (incomplète) de mes publications et de mes prestations, mais cela va changer dans les mois à venir.
– Ma page Tipeee est la dernière née, une petite merveille qui me permet de vous faire vivre mon aventure de l’intérieur. J’adore y poster des news qui correspondent à vos contreparties et je ne cesse de vous remercier d’être déjà si nombreux à y participer. Cette somme me permet de continuer ma route de créatrice tout en imaginant plein de nouveaux contenus à partager avec vous. C’est the place to be si vous avez envie de me soutenir et de profiter d’encore plus de contenus et de cadeaux.
– La newsletter du bonheur est ce qui reflète le plus mon intimité. Je sais qu’y sont inscrits des fans “purs et durs” avec qui je partage des moments de vie plus personnels. J’y tiens un discours un peu plus philosophique, j’essaye de donner un sens à notre vie avec un aspect plus feelgood. Ce sont des réflexions issues d’expériences personnelles que j’essaye de corréler avec mon métier d’artiste-auteur. Vous y trouvez aussi le planning des prochains lives, des infos insolites, et la présentation de l’un de mes livres.
L’avantage de cette organisation, c’est qu’elle me permet de vous livrer la quasi intégralité de mon vécu d’auteure (et même un peu plus !). Je me dis que les lecteurs comme les auteurs pourraient y trouver matière à réflexion et que j’apporte peut-être ma petite pierre à l’édifice des auteurs indépendants.
Et vous ? Me suivez-vous sur plusieurs réseaux ? Si oui, lesquels ? Quel genre de publication préférez-vous ?
Dans l’attente de lire vos réponses en commentaire, je vous remercie d’être arrivés au bout de ce pavé de lecture et je vous souhaite une très belle semaine créative ! (ah, et puis je vous fais des bisous aussi, parce que ça c’est sur tous les réseaux sociaux !) 😉
Et n’oubliez pas : si vous appréciez mes contenus, soutenez-moi sur Tipeee pour obtenir des cadeaux uniques et inédits ! Vous pouvez aussi recevoir deux fois par mois ma newsletter du bonheur !
Merci pour ce formidable témoignage. Les réseaux sociaux demandent beaucoup de travail. Et de talent. Vous n’en manquez pas. Bien à vous.
Merci à vous pour ce superbe commentaire ! 🙂
[…] la même chose dans différents formats un peu partout. Cependant, je vous l’avais expliqué dans un précédent article, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Je ne dis pas que je ne serais pas prête à […]