L’Ordre et la Chasse
Maelle est une femme avec une vie bien rangée : elle travaille dans la logistique, a des rêves simples et conventionnels et est très amoureuse de Samy, son ami d’enfance. Elle apprécie tout particulièrement cette vie simple qu’elle mène et fait tout son possible pour être comme tout le monde. Elle sait qu’être différente des autres peut lui causer des problèmes et fait en sorte de ne pas se faire remarquer et ainsi d’échapper au harcèlement qu’elle a vécu plus jeune.
Malheureusement, Maelle croise la route d’un être de la nuit en cavale qui va la transformer en monstre. Incapable de trouver de l’aide auprès de Samy pour qui elle éprouve soudain des pulsions meurtrières, et pourchassée par un tueur décidé à faire disparaître de la surface de la terre l’abomination qu’elle est devenue, la jeune femme s’enfuit et tente de disparaître dans les forêts bretonnes.
Hélas, une voix dans sa tête en a décidé autrement…
Voici une superbe couverture faite sur ChatGPT… Hum…
Bon, OK, elle est nulle, mais c’est drôle ce petit côté “années ’80” ou “Chair de Poule”, non ?
Le début est nul
Et c’est normal. Même en ayant bien préparé mon coup, même en ayant exploré la psychologie des personnages, les lieux, le placement des rebondissements, le début des romans est souvent nul.
Pourquoi ?
Simplement parce qu’il faut écrire quelques dizaines de pages pour commencer à vraiment s’emparer des façons d’être et de penser des personnages. De ce fait, lorsqu’on arrive à la fin du roman, on maîtrise tellement ce que l’on écrit que cela semble très éloigné de ce que l’on a produit au début du texte.
C’est donc une fois que l’on a posé le point final du premier jet qu’arrive le moment de la réécriture qui va permettre à l’auteur d’ajuster, de lisser, de ciseler son texte.
Pour ma part, il m’aura fallu trois mois pour en arriver là. Si vous vous rappelez bien, j’ai commencé ce texte durant le NaNoWriMo de novembre 2023, mais je n’ai pu faire que la moitié des jours proposés. Cependant, j’avais tout de même réussi à écrire les 50 000 premiers mots durant ces 15 jours d’écriture. Conclusion, avec un rythme beaucoup moins intense en décembre et janvier, j’ai mis trois mois à terminer ce roman.
Merci à mon alphalectrice
Comme toujours, j’ai un petit Jiminy Cricket qui lit par-dessus mon épaule. Cette fois-ci, j’avais avec moi une lectrice pour qui cet exercice était très nouveau. Elle était habituée à faire les bétalectures de mes textes, mais pas les alpha. Elle a donc été déstabilisée par le début qui ne la convainquait pas. Normal. Si vous avez lu le début de ce billet, vous savez pourquoi ! Cependant, elle s’est vite ressaisie et on a pu avancer ensemble sur le texte. Grâce à ce travail préparatoire, j’ai pu mettre en évidence ce qui clochait et ce que je vais devoir réécrire au mois de février.
Les grands objectifs
Je les ai classés sur une image que je partage d’ailleurs avec vous sur Twitch. On peut y lire qu’il y a encore pas mal de travail d’ajustement sur la psychologie des personnages. Il faut dire que c’est mon dada, et vous le savez.
Suite à l’énoncé des objectifs, je me suis aussi créé une to do list des étapes par lesquelles passer pour la réécriture et je l’ai collée dans mon carnet. Oui, car même si je fais presque tout à l’ordinateur, le carnet reste une valeur sûre quand il faut réfléchir.
La correction
À ne pas confondre avec la phase de réécriture, celle de correction arrive bien après, juste avant la bétalecture. Elle sera suivie d’une ultime relecture pour les dernières corrections afin que le texte soit le plus chouette possible.
Pour tous ceux que ça intéresse, on se retrouve sur Twitch où je vais passer pas mal de temps avec vous pour passer toutes ces étapes !
Bisous bye !