Alors ça y est, c’est officiel : depuis le 8 mars, ma chaîne YouTube est lancée.
Mais qu’est-ce qui m’a pris ?
Si, si, vous êtes en droit de vous poser la question… Pourquoi quelqu’un qui manie la plume et raconte des histoires aurait-il envie de passer derrière une caméra ? En réalité, je n’ai pas fait ça pour être derrière une caméra mais devant un objectif. Même si l’écriture du premier scénario pour cette vidéo m’a beaucoup plu, comme la plupart des formes d’écriture d’ailleurs. Non, ce que je souhaitais, c’était entrer en contact plus direct avec mes lecteurs et j’ai pensé que YouTube était un bon moyen d’y parvenir.
Le média des jeunes
Quitte à passer pour une vieille bique (après tout, ce ne serait pas la première fois !), YouTube ce n’était vraiment pas ma tasse de thé. Je savais qu’il y avait plein de vidéos sur ce réseau social, mais je ne comprenais pas trop l’intérêt de la chose, hormis quand on adorait un personnage, pardon, un youtuber et qu’on voulait suivre tous les épisodes de sa vie filmée.
Mais ça, c’était avant. Avant d’avoir des enfants ultra connectés. Avant de les entendre se marrer pendant des heures devant leurs tablettes. Avant de découvrir que lorsqu’ils ont une question, ils ne la posent pas à Google mais… au moteur de recherche de YouTube ! Là, évidemment, la maman que je suis frissonne à l’idée des questions que pourraient poser mes ados à ce réseau dénué d’âme et de bons sentiments mais certainement pas de réponses explicites… Qu’est-ce qu’un cunnilingus ? Argh…
Mais pendant que mon côté maman frémit, mon côté auteur se réveille : YouTube permettrait-il de communiquer autrement ? De toucher un nouveau public ? Alors, me voilà à mon tour en train de surfer de vidéos en vidéos, de m’abonner, de liker (pardon, de mettre des pouces en l’air), de commenter et de découvrir l’existence d’une communauté plutôt sympa.
Faire un essai
Mais comment savoir si je serais capable de me lancer sur YouTube, de filmer, monter et alimenter une chaîne ? Eh bien, la solution la plus évidente était d’essayer. Mais hors de question de me lancer dans des choses approximatives avec ma chaîne d’auteur. Heureusement, ma boule de poils préférée, Laska*, me donne l’occasion d’explorer ce tout nouveau média. Je crée une chaîne canine, familiale, où l’on partage de bons moments avec les enfants. En plus d’apprendre de nouvelles choses, nous partageons un “truc en plus” en famille et chacun sait combien cela est précieux.
Je (re)découvre iMovie, maîtrise la chaîne de montage, et, au bout d’une cinquantaine de vidéos, je me sens prête à me lancer dans ma chaîne d’auteur.
Quel contenu ?
Voici bien la première question qu’il faut se poser quand on lance une chaîne, quelle qu’elle soit ! Et avant tout, j’aurais presque envie de demander “quel ton” ? Parce que la chaîne doit être représentative de la personne que l’on est, ou du personnage que l’on incarne. Pour moi, l’Écriveronne qui ne se prend pas au sérieux, le ton de l’humour m’a semblé une évidence. J’ai fait une liste de ce que je voulais et surtout de ce que je ne voulais pas pour ma chaîne pour trouver ce que je pourrais y mettre. Le dynamisme et un ton décalé m’ont semblé être de bons piliers pour me lancer.
Pour le contenu, la liste est faite, mais je ne veux pas vous le dévoiler maintenant : je préfère vous faire la surprise au fil des vidéos. 😉 Bien évidemment, on y parlera livres, lecture, écriture, et des coulisses des auteurs indépendants.
Présentation
Allez, trève de blabla, en route vers la découverte de cette nouvelle vidéo…
http://www.youtube.com/watch?v=zQIklGrWgiA
À bientôt pour la suite !
* Pour tous les curieux qui aimeraient mettre le doigt sur ma chaîne canine, eh bien… Je vous laisse la chercher ! ^^
Ne me dites pas que je suis la première à venir vous faire un coucou sur votre nouvelle “création ” ?
J’aime l’idée et je pense que ce ne doit pas être simple de se mettre en scène …
Pour une première c’est sympa IL FAUT CONTINUER !
A très vite 🙂