MA SEULE BONNE RÉSOLUTION POUR 2021

Faut-il vraiment que je me plie à la tradition januaire (si, ça pourrait se dire, si !) et trouver un défi pour l'année qui vient ? N'en propose-t-elle pas déjà suffisamment à relever sans que je ne m'en inflige un de plus ? Et puis, d'abord, d'où vient-elle, cette intrusive tradition ?

Voilà, comme chaque année, elle est de retour : l’heure de la bonne résolution !
– Bonne année, ma chérie ! s’exclame ma grand-mère en me plaquant un baiser sur la joue. (1)
– Bonne année, Mamie.
– Alors, qu’est-ce que tu vas prendre comme bonne résolution cette année ?
Je lui jette un regard aussi expressif que celui d’un poisson sur l’étal. L’œil est frais mais il manque un p’tit quelque chose…

C’est que je n’avais pas pensé à cela ! Faut-il vraiment que je me plie à la tradition januaire (si, ça pourrait se dire, si !) et trouver un défi pour l’année qui vient ? N’en propose-t-elle pas déjà suffisamment à relever sans que je ne m’en inflige un de plus ? Et puis, d’abord, d’où vient-elle, cette intrusive tradition ?

Babylone. L’année touche à sa fin. Les agriculteurs rendent leurs outils, conscients que l’hiver ne leur permettra pas de travailler avant plusieurs semaines. Il est temps pour eux de faire le bilan de l’année écoulée et d’échanger pour comprendre comment améliorer leurs pratiques et, par voie de conséquence, devenir meilleurs. Dans cette atmosphère de transition entre deux cycles commence à s’inscrire un nouveau rituel, celui de la bonne résolution. Force est de constater que nous avons conservé cette pratique jusqu’à nos jours.

Mince. Me voilà donc contrainte de trouver quelque chose pour devenir une meilleure personne. Une Karine augmentée. Aïe… Initialement, j’aurais préféré faire une diminution : celui de mon nombre d’heures de travail, ou celui de mon tour de taille. Mais pourquoi se lancer sur un chemin voué à l’échec ? Une bonne résolution ne doit-elle pas être un booster dans son année ? Le déclencheur d’une envie irrépressible de progresser sans souffrance excessive ? Une bonne résolution devrait être joyeuse, non ? Alors, dans cette année où je vais me consacrer à 2000% à mon activité d’écriture, pourquoi me mettre des bâtons dans les roues en m’imaginant pouvoir travailler moins ou me contraindre à perdre du poids ? Allons, chaque chose en son temps… La sérénité est l’une des clefs de la réussite, pas le stress.

Je regarde ma grand-mère qui me sourit toujours, dans l’attente de ma réponse. Elle doit voir mon œil qui commence à briller. Oui, c’est ça : une bonne résolution doit me rendre heureuse ! Heureuse d’évoluer, heureuse de me sentir encore plus moi-même, heureuse de m’améliorer. Ce n’est pas pour autant qu’elle sera facile à tenir (sinon, où serait le défi ?), mais elle doit vraiment m’apporter quelque chose. Quelque chose de palpable, de quantifiable. Bref, une bonne résolution doit être soutenue par des objectifs clairs, mesurables, qui me permettront d’ajuster mes actions.

Une bonne résolution doit me ressembler et me porter vers une action nouvelle. Une façon de faire qui me ressemble aussi. Inutile de me lancer dans une bonne résolution pour faire comme tout le monde, ou d’adopter les mêmes résolutions que tout le monde (tiens, et si je me mettais au sport en salle cette année ? Ah non, c’est vrai, ça j’ai déjà testé et j’ai tenu trois mois en 2014). Je dois donc mettre en place une action qui m’aidera concrètement à tenir ma bonne résolution. Oui, MA. Une seule suffira.

– Tu sais quoi, Mamie ? Cette année, je veux publier régulièrement du contenu sur tous mes réseaux et aider les gens qui aiment écrire à progresser dans leur passion.
– C’est un beau projet, mais ce n’est pas une résolution, rétorque ma grand-mère, toujours aussi futée.
– Pour ma bonne résolution, je vais me créer un planning hyper bien structuré sur la semaine, un planning qui va me permettre de réaliser cet objectif de publication de contenus. Un vrai planning éditorial, avec des rétro-plannings, des plages dédiées à la réflexion pure sur mes projets à venir, du batchworking et la programmation sur plusieurs semaines des thématiques. Bref, ma bonne résolution sera de publier chaque semaine un contenu sur tous mes réseaux, sauf pendant les vacances !
Je ne suis pas certaine que ma grand-mère ait tout saisi mais son œil aussi s’allume.
– C’est une belle résolution. Je suis certaine que tu vas t’y tenir et que les gens vont aimer tes contenus.
(Ben quoi ? Elle est cool ma grand-mère, non ?)

Me voilà donc lancée dans la création de ce planning de ministre. Cela m’a pris un après-midi entier pour le construire. Et encore un autre pour vérifier et tout caler comme il le fallait. Aujourd’hui, il est au propre dans mon planner, mais il y a déjà des couacs. Certains projets ont changé et je vais devoir enlever quelques petites choses. Et en ajouter d’autres. Mais peu importe : il est à 85% fonctionnel et c’est le principal. Viser la perfection ne rime à rien, mieux vaut viser l’efficacité optimale.

Nous sommes lundi. Aujourd’hui, c’est ma journée création de contenus. J’ai déjà réfléchi à ce dont j’allais vous parler cette semaine. Je peaufine quelques recherches et je me lance.
1 article pour le blog : Ma seule bonne résolution pour 2021
3 publications pour Instagram :
Mes vœux / un avis de lecteur / la seule bonne résolution à tenir quand on est auteur
2 lives Facebook :
Le démarrage du bookclub / Les bonnes résolutions en question
1 vidéo YouTube :
Les bonnes résolutions d’auteur que je ne tiendrai pas (sortira demain soir – samedi)
1 newsletter :
Les bonnes résolutions et notre égo / 3 news à ne pas manquer
Un vrai défi quand je pense à toutes ces personnes pro en marketing qui insistent sur le fait qu’il ne faut avoir qu’un seul réseau pour communiquer. Pas sûr que je réussisse à tenir le rythme, mais c’est ça aussi une résolution : avancer joyeusement sur un chemin difficile. J’aime ma nouvelle organisation pour travailler. Je la trouve claire, précise. J’ai l’impression que je ne vais rien oublier. Je ne me poserai plus la question « Est-ce que j’ai pensé à tout ? » car tout est prêt, listé, à ma disposition. Il ne me reste plus qu’à trouver du contenu. Aïe… Oui, mais ça, c’est un autre défi !

Avez-vous pris des résolutions liées à votre organisation personnelle cette année ? Quel support avez-vous privilégié ? (agenda papier, numérique, tableur, bullet journal, happy planner, filofax… ?) N’hésitez pas à m’envoyer des photos par mail : j’aurai plaisir à les partager sur mes réseaux ! 🙂
Prenez soin de vous et n’exigez pas trop de vous-mêmes : les bonnes résolutions sont faites pour être réussies !
Bisous bye !
Karine

(1) Ma grand-mère est décédée il y a bien longtemps, mais, pour l’occasion, j’avais envie de faire revivre cette personne simple et généreuse qu’elle était. Inutile de m’adresser un petit message de soutien : je garde une très belle image d’elle et elle m’accompagne tous les jours, à sa façon.

PS : si vous avez envie d’en apprendre un peu plus sur les bonnes résolutions et leur impact sur notre égo, abonnez-vous à ma newsletter pour ne pas louper celle de dimanche !

Pas encore de commentaires

  1. Je ne prends pas de « bonnes résolutions » en janvier. Je prends une résolution, bonne ou mauvaise d’ailleurs, quand il y a besoin. Pourquoi s’autoflageller après quand on ne respecte pas son engagement, qu’on a pris parce qu’on se sentait obligé de le prendre ?

    Si il y a besoin, je prends la décision quand c’est nécessaire.

    Mais j’apprécie la tienne 🙂 ! Oui, c’est intéressé….

    • Je partage tout à fait ton avis : ne nous imposons plus de contraintes que nécessaires ! Et je suis aussi d’avis de ne prendre qu’une seule résolution à la fois. 🙂
      Pour le contenu, je vais essayer de m’y tenir. C’est certain que si j’ai de beaux commentaires comme les tiens à chaque fois, cela va m’y aider ! 😉
      Bisous

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