– T’as vu ? J’ai enchaîné les six obstacles !
Je lance un sourire à ma copine qui, jugée sur 1,65m de muscles, passe devant moi au petit trot. Nous sommes dans le paddock d’échauffement, juste avant un concours de saut d’obstacles, et je la regarde dérouler le parcours pour la cinquième fois sans erreur. Facile… Trop facile ? Elle fait un tour de piste et revient vers moi.
– Je vais encore arriver première !
– C’est parti pour, lui assuré-je dans un sourire. Mais du coup, tu vas peut-être évoluer et changer de catégorie, non ?
Elle pâlit.
– Ben non, je suis bien moi, ici… Et puis, j’avais toujours dit que les petits concours avec peu de spectateurs, cela m’allait parfaitement !
– Mais tu es prête à sauter plus gros et à avoir plus de spectateurs dans les gradins, non ?
Elle me jette un regard un peu perdu. Le juge appelle son numéro. C’est à elle de passer. Je la regarde s’éloigner, la croupe de son cheval ondulant au rythme de son pas posé. Il faut qu’elle évolue, qu’elle ne se contente pas de ce qu’elle a. Une cloche annonce le départ du concours. Elle résonne aussi en moi : et si moi aussi j’avais besoin de passer au niveau supérieur ?
Hé oui : surpriiiiiise ! Après huit mois sans rien poster, le blog est de nouveau alimenté ! Incroyable, non ? Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir des idées d’articles : bilan du campus d’été 2021 (tellement chouette qu’on en fait deux en 2022), bilan du NaNoWriMo 2021 (le tome 2 d’Alexander a été écrit !), le bilan de la dernière (et même de l’avant-dernière !) campagne Ulule, et sans parler du bilan de l’année 2021, ma première année d’exercice. Bon, si vous voulez tout savoir sur ce dernier point, je vous propose d’aller voir le replay du stream que j’ai fait sur Twitch dans lequel je vous dévoile tout sur mes résultats de cette année.
Mais revenons à nos Moutmout (vous connaissez Moutmout, n’est-ce pas ?).
Vous êtes sans doute en train de vous demander par quel miracle vous avez atterri sur ce blog alors que vous lisiez la newsletter (kwwaaa ? Vous ne recevez pas la newsletter du bonheur ? Mais qu’attendez-vous pour vous abonner, pauvre fou ?!).
Vous le savez, depuis le début, je tente de répartir mes réseaux sociaux en équilibrant les thèmes que je traite. Je sais que beaucoup de coachs en communication recommandent de réutiliser les mêmes informations, de les traiter différemment selon la plateforme destinée à les recevoir, pour au final dire la même chose dans différents formats un peu partout. Cependant, je vous l’avais expliqué dans un précédent article, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Je ne dis pas que je ne serais pas prête à recycler un contenu pour le transférer de plateforme, mais l‘idée de poster la même chose partout m’ennuie profondément. Et je pars du principe que ce qui m’ennuie, vous ennuie aussi…
Aussi, jusqu’à présent, je gardais l’idée de mettre des choses un peu plus personnelles dans ma newsletter en considérant que seule une poignée d’entre vous, des proches finalement, allait la lire. Aujourd’hui, la newsletter frôle les 300 abonnés et mon raisonnement est obsolète. Par contre, ce qui est sûr, c’est que je ne parviens à écrire qu’une seule newsletter par mois car cela me prend du temps, et que ce blog n’est plus alimenté.
C’est lors de la dernière réunion que j’ai eue avec mes modos, qui deviennent peu à peu une vraie Dream Team pour moi, que l’idée a été lancée de faire une newsletter plus visuelle (comprenez : avec moins de textes et plus d’images… En mode : « L’écriveronne, le poids des mots, le choc des photos… Nan, ok, d’accord, ça c’est Paris Match ! LOL). L’idée, c’est de basculer en article de blog le long article que je mettais dans ma newsletter et d’en insérer seulement l’incipit dans le mail, le reste de la lecture se déroulant ici, sur le blog.
Cela devrait permettre de nourrir de nouveau ce bel espace, mais aussi de dynamiser la newsletter. En effet, parallèlement à cela, la newsletter va contenir plus d’images et vous proposera en quelque sorte les temps forts que vous auriez pu rater sur mes réseaux. Reste à savoir si la formule va vous plaire… Je compte sur vous pour me le dire dans les commentaires ici même !
En attendant, comme vous le voyez, je n’ai fait, cette fois-ci, qu’un petit tour de chauffe : il me faut prendre mes marques ici. Il va falloir que je m’y sente aussi libre d’y développer ce que j’ai sur le cœur que sur la newsletter. Je vais donc m’obliger à croire qu’il n’y aura que les 300 personnes de la newsletter qui liront ces lignes (tousse) et pas du tout mes milliers d’abonnés Tiktok, Twitch, Facebook ou Instagram à qui je vais forcément signaler l’arrivée de ce nouvel article ! À suivre donc !