La routine d’écriture

La routine idéale ? La mienne, bien sûr !

La routine d’écriture, le pilier de l’écrivain ! Toutes les grandes plumes de ce monde vous le diront et je ne dérogerai pas à la règle. La routine d’écriture, je m’y suis mise récemment et mes journées ont radicalement changé.

Depuis quelques semaines, je me lève à 5 heures du matin, alléchée par la superbe odeur du thé blanc qui infuse dans ma théière programmable. Le temps de verser quelques graines de chia dans le breuvage qui va ouvrir mes chakras d’écriveronne pour la journée, et me voici à mon ordinateur. Mon bureau est impeccablement rangé, je me mets un peu de musique classique pas trop forte, et je me lance. Durant près de 2h30, j’écris. Environ 5000 mots sortent sans peine sous mes doigts experts et dopés aux graines de chia.

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Voici une théière qui va plaire à Ma Bibliothèque Bleue ! 😉

Ensuite, les contingences matérielles me rattrapant, je dois me préparer pour aller travailler. Sur mon vélo, j’écoute les podcasts des émissions littéraires que je suis, et cela me donne une sacrée pêche pour pédaler plus vite.

Arrivé midi, après trois heures de labeur auprès de mes élèves qui bénéficient de mon immense connaissance culturelle (qu’ils ont de la chance, tout de même !), je déjeune généralement avec tout ou partie de mon équipe éditoriale, en live ou en skype, afin de planifier les travaux en cours.

Je retourne abreuver mes ouailles durant quelques heures, puis je reprends mon vélo et mes podcasts pour rentrer chez moi me jeter sur la correction de ce que j’ai écrit le matin-même. Il faut toujours différer la correction, c’est bien connu. Puis, vers 18h, j’écris une nouvelle, quoi qu’il arrive. Un petit millier de mots jetés vite fait sur l’écran, histoire de me détendre avant de commencer la soirée.

Soirée qui se déroule là aussi dans une belle routine : dîner puis passage obligatoire sur l’ordinateur pour une ultime phase d’écriture durant laquelle je fais de longs articles pour mon blog. Vers minuit, je peux me coucher, pleine d’une énergie démentielle qui m’empêcherait presque de dormir si je ne tombais pas de fatigue…

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Ouais, bon, OK… Ça, c’est ce que tous les auteurs veulent vous faire croire. C’est le monde de Oui-Oui. Une faille spatio-temporelle inaccessible dans laquelle les écrivains sont supposés se glisser sans effort, sans contrainte, sans obligation, totalement déconnectés des basses réalités du monde. Dans ce monde idyllique, je n’ai pas deux enfants au collège qui ont besoin de moi (et de ma voiture-taxi), j’ai des élèves tellement doués que je n’ai pas besoin de préparer ma classe, je n’ai pas à rappeler au jardinier de venir s’occuper de l’arbre en train de s’écrouler dans mon jardin, je n’ai aucune réunion en dehors de mes heures d’école, je n’ai pas de mari non plus, pas de maison à entretenir, pas de parents à soutenir, non, rien de tout cela… Que ma petite vie bien routinière d’écriveronne.

Ceux qui me connaissent doivent déjà rire depuis cinq bonnes minutes, en fait depuis la première ligne qui annonçait que je buvais du thé et des graines de chia…

Concrètement, rien ne se passe aussi facilement dans la vie d’une auteure indépendante. Il faut trouver du temps pour écrire, au détriment d’autres choses que l’on juge moins importantes. J’irai récurer les toilettes plus tard… Ah, mince ! Les copains débarquent : où est passée la brosse et le canard WC ?! Ben oui, il ne faut pas se voiler la face : l’écriture, comme toute autre passion, est chronophage.

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Endroit idéal pour jeter quelques idées reçues !

Pourquoi mettre en place une routine ?

C’est vrai ça ! Je connais plein d’auteurs qui m’enverraient bien au visage qu’ils écrivent ce qu’ils veulent quand ils veulent et n’ont pas besoin de routine. Mouais, je l’ai cru moi aussi, dans ma jeunesse… Jusqu’au moment où je me suis demandée si je voulais être professionnelle dans ce que je faisais, ou pas.

Précision importante, le lieu de la routine :

bureau, dodo, métro, qu’importe !

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Bureau de Ray Bradbury : j’aime cette ambiance bordélique !

S’imposer du temps d’écriture pour être efficace

La première évidence, c’est que pour dégager du temps pour écrire, il faut se l’imposer. La routine d’écriture, c’est comme la salle de sport : vous avez cru début septembre que vous feriez seul dans votre salon les exercices de la chaîne You Tube de SuperMarie une fois par jour parce que vous trouveriez le temps et très vite vous avez compris que, sans un moment dédié au sport, dans un lieu précis, à un horaire fixe, vous ne retrouveriez jamais le corps de vos vingt ans. Bon, sans vouloir vous décourager, de toute façon vous ne le retrouverez pas, mais vous pourrez limiter les dégâts à venir ! 😉

Eh bien, la routine d’écriture, c’est pareil : c’est un moment fixe, obligatoire, contraignant, à laquelle vous ne pouvez pas vous soustraire (d’ailleurs, très vite, vous ne pourrez plus… La preuve, on est samedi, 7h du mat’, et je suis en train d’écrire !). Mais c’est un moment efficace, qui va donner les résultats tant attendus.

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Êtes-vous  un professionnel de l’écriture ou un écrivain du dimanche ?

La routine d’écriture, comme je le disais presque sérieusement au début de mon billet, c’est aussi entrer dans la cour des grands. Bizarrement, on n’imagine pas Picasso peindre en dilettante. “Tiens, et si je mettais un peu de bleu sur mes toiles, aujourd’hui ? Oh, non, je vais plutôt aller me balader, on verra ça demain…”. Quand on imagine un artiste, déjà on pense rarement à l’écrivain. Nous viennent plutôt en tête des images de peintres, d’illustrateurs, de créateurs de bijoux penchés sur leurs ouvrages durant des heures et des heures… L’écrivain, lui, semble exercer son art sans peine, entre deux bouffées de cigarette et un verre d’alcool. Un peu comme si, dès qu’il touchait le clavier, des milliers de mots apparaissaient instantanément à l’écran formant une histoire déjà merveilleusement bien écrite. Heu… Réveillez-vous !

Ils n’y a que quelques journalistes naïfs qui osent titrer en parlant des auteurs indépendants “les écrivains du dimanche”. Argh… Avec ma routine d’écriture, j’écris le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi (alors que j’avais dit que je ne le ferai pas parce qu’il faut se reposer le week-end) et le dimanche quand je suis à la bourre sur ma nouvelle du Projet 52 au carré. Et merde… Serais une “écriveronne de la semaine” ?

agenda

Croyez-vous vraiment que les auteurs médiatisés se permettent de n’écrire que lorsque bon leur semble ? Pensez-vous qu’ils ne sont pas conscients que sans parution régulière, ils ne seront bientôt plus autant médiatisés ? Imaginez-vous que leurs éditeurs, qui survivent grâce à eux, ne les appellent pas toutes les semaines pour prendre des nouvelles de leur projet en cours d’écriture ? Maintenant que vous avez réfléchi à tout cela, choisissez consciemment votre camp : écrivain ou écrivain du dimanche ?

Foutez-moi la paix !

Parfois, c’est bon de le dire. Si si. Ça libère.

Rappelez-vous votre dernière séance d’écriture… Vous étiez confortablement installés devant votre texte, en pleine description d’une scène d’action laborieuse à écrire, et une petite voix s’est élevée dans votre dos… “Maman ! (marche aussi avec “Papa !”) Y’a plus de lumière dans les toilettes !” Chaque parent jugera du degrés d’urgence de la réponse de l’adulte dont la réactivité peut éviter plusieurs heures de nettoyage… Cependant, était-ce bien le moment de quitter votre texte des yeux ? Combien de temps va-t-il s’écouler avant votre prochaine séance de travail ? Car, évidemment, une fois l’ampoule remise, c’est votre voisine adorée qui sonne à votre porte pour vous emprunter de la farine et vous raconter ses dernières frasques amoureuses par le menu… Puis, c’est l’heure du goûter, des devoirs, du passage à la douche… Bref, votre héros est en mauvaise posture et va y rester pendant un moment.

Enfants vélo
“Dis, papa, tu ne veux pas plutôt venir faire du vélo avec nous ?”

La routine d’écriture, permet d’éviter d’être dérangé. De votre côté, vous devez choisir un moment de la journée, ou de la nuit, où vos proches sont occupés, ne sont pas là, ou dorment (solution idéale !). Puis, vous devez mettre en place des signaux très clairs pour qu’ils identifient ce moment de travail et ne vous dérangent pas. Cela peut être un panneau posé à vos côtés “écrivain au travail”, le fait de fermer la porte de votre bureau, d’avoir un casque sur les oreilles, d’être allongé sur le canapé avec un gros classeur ouvert à vos côtés… La consigne sera alors stricte : “Foutez-moi la paix”. Tout comme on ne dérange pas papa quand il est au téléphone avec l’un de ses clients, on ne dérange pas maman quand elle écrit (et l’inverse fonctionne aussi pour les papas écrivains !).

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Ne pas déranger, talent au travail…

Comment ça marche, une routine d’écriture ?

Écrivez !

Ce n’est plus le moment de se poser de questions. Vous avez claqué la porte du bureau au nez de votre fils de trois ans en lui disant “Va voir ta mère” et vous êtes décidé à commencer dès à présent votre routine d’écriture. Parfait. Ne culpabilisez pas : vous êtes un écrivain, vous devez travailler à votre ouvrage.

C’est donc le moment d’écrire. Prenez votre plan, vos notes, votre cahier, votre ordinateur et tout ce qu’il vous faut et écrivez. Rien de plus. Mais rien de moins, non plus. Pour devenir écrivain, c’est la base : il faut écrire. Ce n’est pas le moment de vous relire, de corriger autre chose, de surfer sur internet (pitié, coupez vos notifications d’e-mails !). Non, il faut vous lancer dans l’écriture.

Si vous en êtes au point de vouloir installer une routine d’écriture, je peux parier que vous avez un projet sur le feu. Alors, une seule question se pose à vous : quel cadre d’écriture allez-vous vous imposer ? Car s’il est difficile de lancer une routine d’écriture, il faut qu’elle ait des bornes pour ne pas devenir envahissante (dit-elle alors qu’elle écrit depuis deux bonnes heures… !). Très simplement, je vous propose de choisir l’une des trois contraintes suivantes :

  1. J’écris durant… à vous de déterminer la durée voulue. Trois quarts d’heure ? Deux heures ? Vous connaissez sans doute vos limites, inutile de tenter à tout prix de les dépasser.
  2. J’écris jusqu’à… avoir atteint une certaine quantité d’écriture. Vous pouvez calculer cela en mots, en signes, en pages, Word fait tout cela très bien ! Là non plus, ne vous mettez pas une barrière impossible à franchir : 500 mots tous les jours, c’est l’assurance d’avancer déjà vite sur un projet ! Mais si vous êtes prolixe et que les deux mille mots sortent sans effort, tant mieux pour vous !
  3. J’écris pour… atteindre une finalité. Fin de ma scène, fin de mon chapitre, fin de ma nouvelle, fin du billet que je suis en train de vous écrire. Cette fois-ci, pas de contrainte de mots ou de temps, mais une ligne d’arrivée à franchir.
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À vos marques. Prêts ? Écrivez !

Des corrections a minima

La routine d’écriture n’est, selon moi, pas faite pour se corriger, du moins pas dans la période durant laquelle le projet est en cours de rédaction. De légères corrections vous apporteront la satisfaction de ne pas laisser traîner de grosses erreurs, mais n’insistez pas. Vous sortirez votre stylo rouge plus tard.

Cependant, une fois que le projet est terminé, pourquoi ne pas garder votre routine d’écriture pour la transformer en routine de correction le temps de mettre en forme vos écrits ? Nous savons tous que les corrections prennent beaucoup de temps, alors autant profiter de ce moment qui vous est dédié et que chacun, désormais, dans votre maison, respecte scrupuleusement.

Remanier c’est aussi avancer

Attention cependant à ne pas vous imposer de l’écriture inutile. Il arrive souvent, quand on écrit un roman par exemple, que l’on se retrouve bloqué sur une voie que l’on n’avait pas envisagée. Notre plan était pourtant fait, mais comme il ne doit pas être un carcan mais plutôt un appui, vous avez décidé d’y apporter quelques changements pour rendre votre intrigue plus attractive. Super ! Sauf que ces changements induisent des modifications dans les scènes à venir…

Votre routine d’écriture sera le moment privilégié pour remanier votre plan. Cette fois-ci, vous ne finirez pas une scène ni n’écrirez les 1000 mots prévus, mais vous allez mettre le temps de votre routine à profit pour repenser la structure de votre texte. Quand cela sera fait, vous pourrez démarrer une nouvelle routine et la consacrer uniquement à l’écriture.

papier écrit

Poser le mot “fin”

C’est un état extatique que connaissent tous ceux qui l’ont vécu : écrire le mot “fin” sur la dernière page d’un roman. On oublie pendant quelques instants que nous allons passer des heures, des jours, à corriger ce que l’on a écrit, à triturer notre cerveau insatisfait de notre production, jusqu’à avoir envie de tout jeter à la poubelle parce que c’est trop nul.

La routine d’écriture a un côté un peu magique car en écrivant avec régularité, on voit progresser notre travail à une vitesse insoupçonnée. Plus jamais vous ne mettrez cinq ans à écrire un roman de 300 pages : les scènes s’enchaînent sous vos yeux jour après jour. Régulièrement, vous vous surprenez à démarrer un nouveau chapitre, à compter les pages qui commencent à s’accumuler et, soudain, vous ne comptez plus le travail à effectuer mais le nombre de jours qu’il vous reste à écrire avant de mettre le mot “fin”. Là, c’est gagné ! Vous avez créé une dynamique, une habitude, propice à vous porter vers votre but. Félicitations !

Bien sûr, la fin de l’écriture est le début de l’aventure liée à la correction, mais quelle étape franchie !

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La routine, la route vers le succès.

Exemple d’une routine d’écriture

Un timing délicat

Quand j’ai décidé de me lancer dans la routine d’écriture, c’est parce que je ne parvenais plus à trouver du temps pour écrire efficacement. Depuis des années, j’écris le soir, une fois que les enfants dorment et que le calme règne dans la maison. Mais l’âge avançant (Ah ! Ça va, hein ! Vous verrez quand ça vous arrivera !), je n’arrivais plus à rester éveillée comme avant, le soir. Seulement, dans la journée, entre le bruit et les activités de tout le monde, impossible aussi de m’y mettre… Bref, je me trouvais dans une impasse…

À chacun son petit coin pour écrire. Certains préfèrent un bureau bien rangé.

J’ai tendance à ne plus me mettre à mon bureau pour écrire.

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Bureau de Haruki Murakami : c’est nickel !

C’est à ce moment que ma route à croiser celle de Jean-Philippe Touzeau et de son club Cloudbraining. Comme c’est bien connu qu’à plusieurs on avance plus vite, Jean-Philippe et les cloudbrainers m’ont suggéré d’écrire le matin ! Oui, mais le matin, je vais bosser, moi ! Eh bien, pourquoi ne pas mettre le réveil plus tôt ?

Plus tôt ? Pourquoi pas… Je n’ai jamais eu aucun problème pour sortir du lit au petit matin, alors cela valait la peine d’essayer.

Concrètement

Une routine d’écriture, c’est comme toutes les autres habitudes. Quand vous voulez installer une nouveauté dans votre quotidien, il vous faut 21 jours. Alors, un lundi matin, je me suis lancée. Réveil à 6h. Lever 6h02. À 6h10, je suis installée avec un petit déjeuner dans mon fauteuil préféré. Je n’allume pas la lumière de la pièce, dehors il fait nuit, dedans tout est calme. Ma séance d’écriture commence. Généralement, vers 6h50, j’ai terminé d’écrire ma scène et je m’accorde une dizaine de minutes pour mouliner mon texte sous Antidote. À 7h05, mon téléphone m’annonce qu’il est temps de revenir dans la réalité, de fermer mon ordinateur, de le mettre dans mon sac d’école, et d’aller endosser mon costume de maîtresse.

Souvent, c’est un petit millier de mots qui s’est ajouté à mon roman, soit une scène. Cette routine est parfaite pour moi car elle combine à la fois un temps d’écriture fixe et satisfaisant tout en me permettant d’avancer de façon très perceptible dans mon roman. À présent, ce sont mes béta lecteurs et mes correctrices qui ne suivent plus le rythme ! LOL

Au total, j’écris donc au moins 5 heures par semaine, souvent bien plus si on prend en compte l’heure que je passe sur la nouvelle du Projet 52 au carré, ou encore le temps que je passe à écrire sur mon blog. Et c’est avec une belle énergie que je démarre toutes mes journées avec la satisfaction d’avancer sur mon chemin d’écriveronne.

Maintenant, c’est à vous de vous lancer, non ? À moins que vous n’ayez déjà une routine installée ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires en-dessous pour partager votre expérience. Ou encore à poser des questions.

Et félicitations à tous ceux qui sont arrivés au bout de ce long billet !

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Pas encore de commentaires

  1. Comment imaginer que j’aurais pu arrêter en cours de lecture … impossible comme pour tout ce que vous écrivez ! un talent et une énergie communicatifs qui nous boostent de bon matin puisque je vous lis sur l’ordi en général à 6h du mat .
    De l’écriveronne à la lectrice presque en simultané même si je lis un texte écrit la veille
    c’est super !

  2. Moi je te dis bravo pour tout mener , boulot, famille, maison, copains et écriture. Tu débordes d’énergie pour notre plus grand plaisir. Je te souhaite tout le succès que tu mérites 😉 et en plus les weekend dédicaces que j’allais oublier!!!

  3. Bonsoir,

    Je vous ai découverte Samedi, au cultura de Villenne sur Seine, et cette rencontre ainsi que le livre que je vous ai acheté Esteb, à été un déclique !

    Je viens de découvrir votre blog et j’en suis ravie !
    Je pense que je vais moi aussi me mettre en place une routine d’écriture!

    Merci de vos précieux conseils et n’arrêter pas !

    Bonne soirée,

    Manon.

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